Municipalité de L’Isle-Aux-Coudres: La sécurité des insulaires n’est pas considérée

« Malgré toutes les rencontres et les démarches des dernières semaines, la ministre des Transports n’a pas plus de solutions pour désenclaver L’Isle. On nous annonce que ce sera le statu quo jusqu’à la mi-juin. Je m’explique très mal que la sécurité des insulaires soit si peu considérée », a déclaré M. Dufour à la sortie de cette rencontre.

« Je ne baisse pas les bras, mais je suis bloqué et j’en appelle à nouveau aux maires de Québec et de Lévis de revoir leur position et de consentir à nous prêter le traversier. Ils peuvent avoir un lien pour les piétons et les cyclistes avec AML, ce n’est que pour quelques semaines et avant la saison touristique. C’est la seule option possible ! », rappelle-t-il.

Le maire a fait état de la situation et répété à la ministre Guilbault que le NM Svanoy ne remplit pas sa mission comme traversier de première ligne et que le service aérien par hélicoptère n’est pas plus une solution. « Qu’est-ce que les citoyens doivent faire quand ils arrivent se retrouvent au quai de Saint-Joseph-de-la-Rive sans moyen de transport terrestre pour se rendre à destination ? »

Depuis des semaines, le maire multiplie les rencontres et les appels auprès de la Société des traversiers du Québec (STQ) pour exiger des réponses, allant même jusqu’à proposer de nombreuses solutions. Mais rien ne bouge, aucune mesure concrète et viable n’a été proposée et les insulaires sont toujours pris en otage.

« Ce n’est pas un bateau pour faire des croisières qu’on demande, c’est le rétablissement de notre route ! C’est notre lien exclusif pour rejoindre le continent et la route nationale 362. Ce n’est pas normal en 2023 de ne pas pouvoir compter sur un service de traversier prévisible, fiable et sécuritaire. Si la traverse L’Isle-aux-Coudres – Saint-Joseph-de-la-Rive est considérée comme prioritaire au sein de la STQ, qu’attend-elle pour nous offrir le service essentiel auquel nous avons droit ? », demande à nouveau le maire, exaspéré par le statu quo dont sa population fait les frais depuis trop longtemps.