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avril 2024

Projet éolien, comment s’y retrouver ?

Projet éolien, comment s’y retrouver ? 1546 1356 Fernandez relations publiques

Note : cet article a été publié en page 31 du magazine Scribe de novembre 2023. Les étapes de 2024 à 2027 sont en cours.

La ligne est mince entre le politique et l’administratif dans le quotidien des DG, et c’est encore plus vrai lorsqu’un projet éolien se pointe le bout du nez ! Au milieu des enjeux politiques, du besoin d’information des citoyens, de leurs récriminations aussi, ou encore des demandes des promoteurs, le DG doit porter plusieurs chapeaux. Mais lesquels lui appartiennent vraiment ?

D’abord, le développement de projets éoliens sur les différents territoires découle d’une orientation gouvernementale qui souhaite décarboner le Québec. Pour ce faire, le gouvernement songe à doubler la capacité de production d’Hydro-Québec. L’appel d’offres de 2023 n’est donc que le début d’une série.

Ces appels d’offres visent à ce que des entreprises éoliennes, enclines à développer des projets dans certaines régions, déposent une proposition à Hydro-Québec sans avoir la certitude qu’elle sera retenue. Cette fois, le dépôt s’est fait le 12 septembre 2023, et ce n’est qu’à la fin de l’année qu’elles sauront si leur projet a été choisi (les projets choisis sont en cours de développement).

Cela laissait donc peu de temps pour faire atterrir des projets dans les régions visées, et c’est là que, à certains endroits, le brouillard s’est installé.

La charrue avant les bœufs

Résumons. La population voit arriver un projet qui n’existe pas encore, les élus doivent donner leur accord à l’intention de développer l’éolienne sur leur territoire sans vraiment savoir si le projet va se faire ni comment il va se faire, et les citoyens des territoires concernés doivent accepter ou pas de laisser de la place à l’éolien sans savoir si un projet, dont ils ne connaissent pas les fins détails, sera retenu !

La MRC et/ou la municipalité se retrouve parfois à fermer la porte sous la pression des citoyens apeurés, ou encore entraînée par la force des choses à proposer le projet à leurs citoyens avec les entreprises éoliennes, lesquelles sont pressées par des délais serrés entre l’appel d’offres d’Hydro-Québec et le dépôt de la proposition.

Ouf !

Le rôle de la municipalité n’est pas de promouvoir le projet avec les entreprises éoliennes, et c’est encore moins celui du DG. Le rôle de la municipalité, si le conseil le souhaite, est de démontrer les bienfaits potentiels pour son milieu d’accueillir un projet éolien, de s’assurer que l’entreprise éolienne fasse son travail de représentation elle-même dans une optique de consensus social du moins « temporaire », et de préciser par résolution son ouverture à aller de l’avant avec un éventuel projet, si celui-ci est retenu par Hydro-Québec après analyse.

Le processus étant complexe et peu expliqué au public par Hydro-Québec, le rôle de la MRC/municipalité devient aussi celui d’informer la population sur ce fameux processus qui consiste de façon non intuitive à donner son accord à un projet qui n’existe pas encore et dont les paramètres sont inconnus.

Faire comprendre aux citoyens que les consultations publiques suivront l’approbation du projet par Hydro-Québec n’est pas chose simple, on en conviendra.

La FQM à la rescousse

Heureusement, la Fédération québécoise des municipalités (FQM) offre un service d’accompagnement aux MRC et à leurs municipalités dans les dossiers éoliens grâce à une équipe expérimentée dans ce domaine.

Dans les dernières années, la FQM a travaillé avec plus de 25 regroupements à travers le Québec. Certains ont été en mesure d’aller de l’avant. D’autres ont décidé de se désister. Mais, au fil de ces projets, l’équipe a développé une expertise concrète des étapes nécessaires à la réussite d’un projet ainsi que de l’ensemble des subtilités d’un développement énergétique en 2023.

Une chose est certaine, tous les élus du territoire, pas seulement les maires, devraient recevoir l’information de la FQM pour s’assurer que tout le monde est sur la même fréquence. Ils sont au front, auprès des citoyens, et ont besoin d’outils, de soutien. Les DG doivent être mis dans le coup également pour piloter soigneusement le volet administratif d’un tel processus afin d’éviter les impairs et de se placer dans une posture inconfortable.

Retombées intéressantes

Les municipalités et les MRC ont la possibilité de s’engager dans un partenariat 50/50 avec les entreprises éoliennes. Les retombées économiques sont donc partagées avec l’administration municipale et retournent à la population via des investissements en transport en commun, dans les infrastructures, ou par des projets de développement durable, par exemple.

L’idée est excellente. Et des projets ont porté leurs fruits dans des régions comme la Gaspésie, le Bas-Saint-Laurent, l’Estrie ou le Saguenay.

La centaine d’éoliennes déployée lors des projets de Roncevaux et de Nicolas-Riou rapportent plus de 13 millions de dollars par année aux MRC de l’Est du Québec. Une énorme somme qui peut être réinvestie pour dynamiser l’ensemble de ces collectivités. Année après année. Et qu’elles aient ou non des éoliennes sur leur territoire.

En somme, l’idée est de bien s’entourer, de s’informer, d’informer les citoyens sur ce qui concerne la municipalité, de jouer le seul rôle qui est celui du DG et d’éviter, comme cela devrait être toujours le cas, de faire de la politique.

La chronologie d’un projet éolien dans le contexte d’un appel d’offres d’Hydro Québec sur 4 ans :

Phase de développement 1

  • Conception du projet par les promoteurs
  • Ententes avec les propriétaires fonciers (agriculteurs notamment)
  • Ingénierie préliminaire
  • Résolution d’appui des municipalités et de la MRC
  • Dépôt des projets à Hydro-Québec
  • Décision d’Hydro-Québec*
  • *La décision d’Hydro-Québec en fin d’année 2023 est cruciale : si le projet n’est pas retenu, c’est la fin du processus.

Phase de développement 2

  • Étude d’impact sur l’environnement
  • Consultations publiques
  • Création d’un comité de liaison
  • Étude d’interconnexion

Phase de développement 3

  • Consultation et audience publique du Bureau d’audience publique en environnement (BAPE)
  • Demande à la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ)
  • Approbation et permis
  • Décret gouvernemental
  • Ingénierie détaillée du projet

Phase de construction 1

  • Chemin d’accès
  • Réseau collecteur
  • Fondations
  • Sous-station électrique

Phase de construction 2

  • Amélioration des routes existantes
  • Transport et montage des éoliennes
  • Mise en service

Cybersécurité et IA : des sujets chauds au coeur de la 8e édition de la Semaine numériQC

Cybersécurité et IA : des sujets chauds au coeur de la 8e édition de la Semaine numériQC 1022 680 Fernandez relations publiques

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate

 

8e édition de la Semaine numériQC
QUATRE JOURS DE RENCONTRES ET D’APPRENTISSAGES BRANCHÉS SUR L’ACTUALITÉ NUMÉRIQUE

Québec, le 3 avril 2024 — La Semaine numériQC propose une huitième édition riche en apprentissages pour rester à la page dans un univers numérique qui évolue à toute vitesse. L’événement se tiendra sur quatre journées complètes du 8 au 11 avril au Terminal de croisière — Port de Québec et accueillera plus de 2500 professionnel(les), décideurs(euses), entrepreneurs(euses) et chercheurs(euses) afin de rassembler la communauté numérique autour de 11 thématiques actuelles et pertinentes, animées par plus de 150 conférencier(ères) de renom et expert(e)s.

Coproduite par Québec numérique, Québec International, l’institut intelligence et données de l’Université Laval et les Événements eCommerce, la Semaine numériQC demeure le rendez-vous incontournable pour réseauter et développer des affaires. Cette collaboration entre plusieurs acteurs majeurs, qui conjuguent leurs efforts depuis des mois, permet encore une fois cette année d’offrir une expérience et un événement enrichissants, à la fine pointe des dernières avancées technologiques.

NOUVEAUTÉS À L’HORIZON

La Semaine numériQC s’offre d’excitantes nouveautés cette année, dont l’arrivée de Buster Fetcher en tant que partenaire présentateur de l’événement.

De plus, la durée de la Semaine numériQC s’étend désormais sur 4 journées.

Une fierté de la 8e édition réside dans sa collaboration France-Québec. Renforcée par l’accueil de délégations internationales, notamment avec l’arrivée pour la première fois d’une délégation suisse et d’une importante délégation venant de Rennes, elle sera aussi marquée par des liens fructueux entre l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF), l’Institut intelligence et données (IID) de l’Université Laval à Québec et le Sorbonne Center for AI (SCAI) dans le cadre de la sous-thématique Alimentation durable de la thématique IA et données. L’événement promet d’être une véritable célébration de l’innovation et de la collaboration à l’échelle internationale.

Notons également que le Terminal de croisière – Port de Québec accueillera des conférences dans deux nouvelles thématiques en plein essor dans la grande région de Québec : Entrepreneuriat technologique, produite par Québec numérique en collaboration LE CAMP et Industrie 4.0, présentée par Québec numérique.

Pour ouvrir et clore en grand l’événement, les organisateurs ont ajouté des conférences vedettes, permettant des rencontres enrichissantes entre les participant(es) de tous les horizons. La conférence d’ouverture sera offerte par Ravy Por, étoile montante dans le domaine de l’intelligence artificielle, associée et leader en intelligence artificielle et en données chez Deloitte. Le 11 avril, le point final de l’événement sera marqué par la conférence « Shopify unleashed : igniting the future of Unified Commerce » de Mathilde Vandenbosch et Hayward Peirce, respectivement Staff Partner Solutions Engineer et Senior Partner Solutions Engineer chez Shopify.

CITATIONS

« Le ministère de la Cybersécurité et du Numérique est fier d’être à nouveau partenaire pour cette 8e édition de la Semaine numériQC. D’année en année, ce rendez-vous représente une occasion unique pour l’administration publique québécoise d’aller à la rencontre d’experts et de professionnels de l’industrie numérique. Il s’agit d’un événement propice aux échanges et aux découvertes, qui alimentera nos réflexions quant aux prochaines initiatives gouvernementales en matière de transformation numérique et de cybersécurité. »

M. Éric Caire, ministre de la Cybersécurité et du Numérique.
« Très heureux d’être présent pour le lancement de cette édition de la Semaine numériQC. Un événement important et fédérateur au sein de la communauté numérique d’ici comme d’ailleurs. Le numérique est un pilier économique de notre région, et Québec numérique nous fait parfaitement rayonner ! »

M. Bruno Marchand, maire de la Ville de Québec.
« La Semaine numériQC est bien plus qu’un simple événement ; c’est un véritable catalyseur de la communauté numérique, tant pendant l’événement qu’en amont, qui rejoint des passionnés de tous les univers qui touchent de près ou de loin le numérique. Nous pouvons être fiers d’avoir un événement de cette ampleur dans la Ville de Québec et d’attirer des experts reconnus partout dans le monde afin qu’ils partagent leur savoir et tissent des liens avec les participants et les gens d’affaires. »

M. Martin Boivin, directeur général de Québec numérique.
« La Semaine numériQC se distingue comme un événement d’envergure mondiale qui demeure accessible à la communauté locale. On réussit encore cette année à s’entourer des leaders du marché comme Shopify Plus, afin d’offrir des contenus riches et concrets pour les participant(e)s. Les événements eCommerce s’engagent avec fierté à offrir aux professionnel(le)s du numérique l’occasion de s’inspirer, de tisser des liens et d’approfondir leurs connaissances. Notre objectif est de stimuler l’innovation et la collaboration au sein des entreprises québécoises afin qu’elles puissent se démarquer aussi bien sur le marché local que sur la scène internationale »

M. François-Jérôme Gosselin, directeur général, Les Événements eCommerce.
« L’équipe de Québec International est heureuse de contribuer à la vitalité du secteur des nouvelles technologies et solutions numériques en s’associant au succès de cette 8e édition de la Semaine numériQC. En soutenant l’innovation dans la région, l’Agence appuie la croissance des entreprises et leur permet de se transformer afin de rester compétitives et productives pour l’avenir. »

M. Carl Viel, président-directeur général, Québec international.
« Dans le numérique, en particulier l’intelligence artificielle et la science des données, tout avance très rapidement. Une collaboration étroite entre l’entreprise, la recherche et l’administration publique est donc plus que nécessaire pour soutenir le rythme. La Semaine numériQc est l’un de ces essentiels carrefours où ces milieux peuvent se croiser, pour amorcer ou soutenir des collaborations au profit de l’innovation, au bénéfice de notre région. L’Institut intelligence et données et l’Université Laval sont heureux de collaborer à nouveau à l’organisation et au déploiement de cet événement majeur dans notre écosystème. Nous espérons que les journées dédiées à l’IA intégrées dans cette riche programmation sauront autant informer qu’inspirer ! »

M. Christian Gagné, directeur, Institut intelligence et données (IID) de l’Université Laval.
« La Semaine numériQC constitue une occasion précieuse pour la Ville de Québec et Rennes Métropole de consolider leurs liens et de renforcer leurs partenariats économiques. Depuis le début de notre coopération en 2011, nos territoires ont développé de nombreuses actions communes dans les domaines économique, académique et institutionnel. En tant que capitale de la Bretagne et pôle d’excellence numérique, Rennes est fière de participer à cet événement aux côtés des start-ups de son écosystème, représentées notamment par Le Poool. Cette présence témoigne de l’engagement continu de nos deux territoires à promouvoir l’innovation et le développement économique à travers des partenariats solides et durables. »

Mme Nathalie Appéré, présidente de Rennes Métropole.

 

UNE COMMUNAUTÉ UNIE POUR DÉPLOYER L’ÉVÉNEMENT

Chaque année, les comités-conseils spécialisés dans les différentes thématiques unissent leurs forces pour offrir une programmation riche et variée. Composés d’organisations clés du secteur numérique et entrepreneurial de la Ville de Québec, ces comités garantissent que la programmation reste toujours à la fine pointe de l’innovation et de l’actualité.

La Semaine numériQC est particulièrement fière de collaborer au quotidien avec les acteurs majeurs de la scène numérique. Cette collaboration se concrétise grâce à ses co-producteurs, notamment Québec numérique, Québec International, Les Événements eCommerce, l’Institut intelligence et données de l’Université Laval, ainsi que ses partenaires de programmation LE CAMP, 2 degrés, le Pôle du MT Lab, l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval, Virage numériQC et la Sorbonne Center for AI (SCAI). Les efforts conjugués des partenaires permettent de créer un événement d’une ampleur maximale, de propager l’expertise locale et d’accroître l’efficacité opérationnelle, tout en positionnant fièrement la Ville de Québec comme une leader incontestée dans le domaine numérique.

La Semaine numériQC tient à remercier ses partenaires publics et privés, qui contribuent à faire de

l’événement un incontournable dans l’industrie : le Gouvernement du Québec, la Ville de Québec, le Port de Québec, Québec numérique, Québec International, les Événements eCommerce, Institut en intelligence et données de l’Université Laval, Buster Fetcher, Destination Québec cité, Google Cloud, GFT, Novatize, NOVIPRO, Microsoft, Shopify Plus, Baseline, KPMG, Klaviyo, Petal, Coveo, Prompt, Conseil de l’innovation du Québec, Réseau des CTT Synchronex, Mouvement des accélérateurs d’innovation du Québec (MAIN), Axelys, Mitacs, Fasken, GoSécure, Dialog Insight, Vooban, Larochelle, SE Cloud Experts, OnePoint, Nexapp, Bentley, Fortinet, Creaform, Intact, Beneva, CAE, LE CAMP, 2 degrés, MT Lab, Virage numériQC, Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF), Université Laval, Sorbonne center for artificial intelligence (SCAI), NUTRISS. Vous contribuez à la réussite de l’événement !

Un nouveau pavillon sportif pour les élèves et la communauté

Un nouveau pavillon sportif pour les élèves et la communauté 1022 680 Fernandez relations publiques

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate

 

UN NOUVEAU PAVILLON SPORTIF POUR LES ÉLÈVES ET LA COMMUNAUTÉ

Québec, le 2 avril 2024 – Le Collège Saint-Charles-Garnier annonce la construction d’un tout nouveau plateau sportif de 7000 pieds carrés, adjacent au bâtiment principal et relié par une passerelle permettant de maintenir un accès direct à sa cour arrière. Construit selon des principes écoresponsables reconnus, le bâtiment de 5,3 M$ comprend un gymnase adapté à la pratique de plusieurs sports, des vestiaires et des gradins. Dès la rentrée 2025, les élèves et la communauté profiteront de ce nouvel espace moderne pouvant accueillir des compétitions locales, régionale et nationales.

Ce nouveau plateau s’ajoute aux deux gymnases déjà disponibles au Collège, qui compte également un terrain de soccer, un terrain de football et une piste d’athlétisme; tous intégrés au vaste terrain boisé de plus de 500 000 pieds carrés situé en plein cœur de la ville.

« Bien avant l’arrivée des programmes sport-études au Québec, le Collège a toujours considéré la pratique sportive comme très importante dans la formation des jeunes. Le sport, en plus de cimenter l’appartenance, procure plusieurs vertus, telles que la persévérance, le courage, la détermination; des qualités plus que nécessaires dans le monde qui les attend », affirme Marc-André Séguin, directeur général du Collège Saint-Charles-Garnier.

D’ailleurs, l’intérêt pour le sport est en forte croissance chez les jeunes qui viennent au Collège pour poursuivre une formation complète. « Au Collège, tu peux choisir un profil scientifique, rayonner dans la comédie musicale et exceller dans une équipe sportive. Notre nouveau pavillon sportif maximisera les opportunités de développer le potentiel athlétique de nos élèves », ajoute le directeur.

Ouvert sur la communauté

Depuis sa fondation, le Collège Saint-Charles-Garnier poursuit des objectifs pédagogiques visant à développer des personnes instruites, ouvertes, tolérantes et capables d’assumer un rôle de chef de file au service des autres et du développement de la société. L’ouverture sur la communauté et le partage avec celle-ci sont également au cœur des valeurs de l’institution.

« La construction du nouveau pavillon sportif au Collège nous permet d’envisager avec enthousiasme l’utilisation d’installations davantage adaptées à nos camps d’été pour les jeunes. Nous pourrons également développer le volet sportif de nos programmes d’activités destinées à l’ensemble de la clientèle du quartier », affirme Charles Dufour, directeur général du Centre des Loisirs Saint-Sacrement.

Un bâtiment écoresponsable

Le nouveau bâtiment, conçu par les architectes Elisabeth Bouchard et Eric Boucher de la firme eba architecture, vise la préservation et l’efficacité énergétique notamment grâce à une isolation écologique à la cellulose, un produit naturel constitué de papier recyclé, et à la sélection de fenêtres à triple vitrage. À l’intérieur, l’utilisation de finitions de bois véritable est préconisée afin de réduire l’empreinte écologique du bâtiment par le stockage du carbone.

Une attention toute particulière est aussi portée envers le contrôle des ponts thermiques et l’étanchéité à l’air, autant dans l’élaboration de l’enveloppe que pendant la construction. La conception répond ainsi aux valeurs de développement durable préconisées par le Collège ainsi qu’aux objectifs de la Politique énergétique 2030 du Gouvernement du Québec.

Les travaux de construction débuteront en juin prochain et s’échelonneront sur les 12 prochains mois. Pour faire place à ce nouveau bâtiment, le Collège se départira de ses deux wagons du CN qui avaient été convertis en vestiaire pour ses équipes de football au début des années 2000. Les nouveaux vestiaires, entièrement réaménagés, feront partie intégrante du pavillon et serviront aux quelques 50 équipes du Collège qui compétitionnent sous la bannière de L’Express.

De précieux partenaires

Le projet d’agrandissement du secteur sportif n’aurait pu voir le jour sans l’engagement de la Fondation du Collège Saint-Charles-Garnier. La Direction du Collège tient également à exprimer sa reconnaissance envers le Mouvement Desjardins qui, par le biais du Fonds du Grand Mouvement, a octroyé un montant de 300 000 $ au projet, dont les retombées contribueront à maintenir de saines habitudes de vie chez les élèves et auprès de la clientèle provenant de la communauté.

À propos

Le Collège Saint-Charles-Garnier est reconnu comme premier collège français d’Amérique. Depuis 1635, cette école aux dimensions humaines (850 élèves) poursuit sa tradition éducative tout en actualisant son offre de service et ses infrastructures. Le développement d’habiletés intellectuelles, du savoir et du jugement, la formation au discernement éthique, le développement du sens du dépassement et l’ouverture sur le monde sont au cœur des objectifs pédagogiques de cette institution située au cœur de la Ville de Québec.